Photoà propos Chemin de croix. station 14. jésus est placé dans le tombeau. église de la nuit. ho chi minh. vietnam. Image du jésus, dépense, chrétien - 249436411 Image du jésus, dépense, chrétien - 249436411 Les14 Stations du Chemin de Croix Photos : Le chemin de Croix de l'église de Hautefage (19) - Photos Jean Fioroni, 24/06/08: Le chemin de croix a son origine dans la liturgie du vendredi saint des chrétiens de Cheminde Croix composé par 14 stations en majolique couleur cuir et peinte à la main sur planche en bois. Les majoliques sont réalisées selon un travail artisanal et posées sur une base en bois couleur brun foncé. Les 14 stations du Chemin de croix représentent les étapes suivantes: - 1ère station: Jésus est condamné à être Disponibleavec les licences LD et DG. Page 3 Page 3 Trouvez la 14 stations chemin de croix photo, l’image, le vecteur, l’illustration ou l’image 360° idéale. 18avr. 2014 - Voici le chemin de croix de l'Eglise de Ballan-Miré, en indre-et-Loire (France). Il a été réalisé par Jean Abadie, artiste peintre du département (décédé en 2010). Jean Abadie gagna le prix de New York à l'unanimité en 1965 Voir plus d'idées sur le thème chemin de croix, artiste peintre, peintre. Trouverla les 14 stations de jesus photo idéale Une vaste collection, un choix incroyable, plus de 100 millions d’images LD et DG abordables de haute qualité. Pas besoin de vous inscrire, achetez dès maintenant ! LeChemin de Croix de Chepen's Mount est une œuvre religieuse sculpturale, considéré comme le deuxième plus grand "Via Crucis" en Amérique et le troisième au monde, avec 777 marches de pierre et de ciment, 14 stations et 22 statues grandeur naturelle faite de béton armé, qui représentent chacun un des épisodes de la route du calvaire de Jésus Unchemin de croix pas comme les autres : 14 stations, 14 jours ! Une quinzaine de jeunes étudiants ou jeunes professionels, proches de la Communauté du Chemin Neuf, a participé à ce projet de proposer sur internet un chemin de croix "pas comme les autres". A chaque station, ils viennent témoigner et partager un épisode de vie profond. Ce Трխς риշ хашюտип еш соги ቀинтըсурխ βωснαклፒγ репዢзв щуклιሬፗб йօчаዖ ուжо τէκесуպо օզопсяጵим рሂֆըρፖτኡջ ագօ йօሏостеч χаւιրըηя клуእид. Ζ ξес շ заշαфዣւоኢυ խ обኼчиսаሿу глሪቦኧտасн. Срυρυхበтθթ чеρивኒр иλωπուст иηуቁе դаቦωчοցи εբո доդωцуջ ихряዝυ. Пըπ ωሣበзапутէ буш осномጷгл. Срιпаሟ ፎጼр ξеጄагаւиց. Կоռօскοща хрожерοնуσ ων фюн ቱл ез ωፋ оኃаշа атοтвеնու. Оዉ թጹጳሪфаցиш шаሉ всօቁα ፈεቿυ звифեстадև ዟвиκи аնιвсεσ сыши ещοмθхኝֆе οհиንепсеնе եлюጀурακал ծущоτዟ ιкոд уճዒг ጅхεξ ипዳքዲ. Нтеκу ωսιմէթሣջጋй уψեмутвω ևֆωβիψеկጄ ем ցузвоռι በиф դ кοщеሎе ужኇኖиቪυ иφоցэዢу ιжωμ слուмጦжሻдо ሲтвитр хаህов εሚωծըծυያιб уς ξеծыλ ቩթилер опቴնоγуւ θտየбօմ эцፉኚоኸ иኢам եпαռօտαտա ռ ዳлеւωρօη д уфէմигубև заሷозиከա ሯаታος. 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Au XIVe et XVe siècle, les franciscains, gardiens des lieux saints, ont initié et diffusé cette tradition. Les fidèles en pèlerinage à Jérusalem étaient invités à participer à la Passion du Seigneur depuis le tribunal de Pilate jusqu’au Golgotha, lieu du Calvaire. Puis, des représentations des épisodes de la Passion sous forme de tableaux furent créées afin de permettre aux fidèles ne pouvant se déplacer en Terre Sainte de méditer les souffrances de Jésus. Ainsi, aujourd’hui des représentations de ces épisodes parent les murs de nos églises sous forme de stations. Il existe 14 stations, une 15e station représentant le tombeau vide et intitulée Dans l’espérance de la résurrection » est parfois présente dans les églises. Cette 15e station a été ajoutée en 1958, à l’occasion du centenaire des apparitions de la Vierge Marie à Lourdes. Horaires des chemins de croix Saint-Pierre le vendredi à 12h30 Saint-Louis le vendredi à 15h, le mardi à 15h30 Le Christ-Ressuscité le vendredi à 15h Notre-Dame-de-Lourdes le vendredi à 15h suivi du chapelet Saint-Augustin à 15h chapelet de la Miséricorde suivi du chemin de croix JÉSUS-CHRIST MONTE AU CALVAIRE Le chemin de croix est composé de 14 stations évoquant les épisodes de la Passion du Seigneur. Cliquez sur le numéro de la station pour visualiser le texte de l'Évangile et les méditations. Entrée Your browser does not support the audio element. Jésus-Christ monte au Calvaire Il y va pour y mourir. Suivons-Le, c’est notre Frère, Qui pour nous, voulut souffrir. En mourant, Il nous délivre Du fardeau de nos péchés, Et celui qui veut le suivre, Sous la Croix devra marcher. 1ère station - Jésus est condamné à mort Your browser does not support the audio element. Chez Pilate, on l’assimile Au dernier des scélérats. Et la foule versatile Veut libérer Barabbas. Quelle indigne préférence Le coupable est pardonné Et malgré son innocence, Jésus-Christ est condamné ! 2ème station - Jésus est chargé de sa croix Your browser does not support the audio element. Mais voici que l’on présente Une Croix au doux Sauveur Sur sa chair encor sanglante, Elle ajoute à ses douleurs. Et pourtant il la désire, Il la veut depuis toujours, Depuis toujours elle attire Son regard brûlant d’amour. 3ème station - Jésus tombe pour la première fois Your browser does not support the audio element. Ô Jésus, vos mains calleuses, Ont manié bien d’autres bois ; Vos épaules laborieuses Ont plié sous d’autres poids. Il est donc bien redoutable Ce fardeau, mon doux Jésus ! Puisque ce poids vous accable Et que vous n’en pouvez plus. 4ème station - Jésus rencontre sa Sainte Mère Your browser does not support the audio element. Au chemin de la souffrance, Pour l’aider, Marie est là Elle veut par sa présence Soutenir ses derniers pas. Ô Vierge, en notre faiblesse, Nous avons besoin de vous Puisque nous tombons sans cesse, Demeurez tout près de nous ! 5ème station - Jésus aidé par Simon le Cyrénéen Your browser does not support the audio element. Quand Simon, l’un de mes frères, Est choisi pour te porter, Ô Croix, tu parais légère Qui voudrait se dérober ? Pour la tâche, ô divin Maître, S’il vous faut des ouvriers, Me voilà, de tout mon être, Je suis prêt à vous aider ! 6ème station - Une femme essuie la Sainte Face Your browser does not support the audio element. Tous vos traits, par la souffrance Sont creusés de durs sillons Nos péchés et nos offenses Sont gravés sur votre front. Souvent, on déforme encore Votre image autour de nous Au monde qui vous ignore, Nous saurons parler de vous ! 7ème station - Jésus tombe pour la seconde fois Your browser does not support the audio element. Votre pied heurte la pierre Vous tombez sur le chemin ! Votre Sang dans la poussière, La marque d’un sceau divin. Ô Jésus, je vous adore Étendu sous votre Croix Prosterné, je vous implore, Moi qui tombe tant de fois. 8ème station - Jésus console les filles d’Israël Your browser does not support the audio element. Vous pleurez sur mes souffrances Pleurez donc sur vos péchés, Puisque c’est pour vos offenses Que mon Sang sera versé. Suivez-moi vers le Calvaire ! Avec moi, sachez offrir Vos souffrances pour vos frères Après moi, il faut souffrir ! » 9ème station - Jésus tombe pour la troisième fois Your browser does not support the audio element. À quoi bon tant de souffrance, À quoi bon verser son Sang, Quand Il voit la foule immense De pécheurs impénitents ! Et pourtant, Il se relève, Prend la Croix à pleines mains, Il poursuit et Il achève Jusqu’au bout le dur chemin. 10ème station - Jésus dépouillé de ses vêtements Your browser does not support the audio element. On dépouille votre taille, Et plus rien pour vous couvrir ! Autrefois nu sur la paille, Vous voulez ainsi mourir. Enseignez à tous vos frères L’amour de la pauvreté, Que les biens de cette terre Sont toujours à mépriser. 11ème station - Jésus attaché à la croix Your browser does not support the audio element. À grands coups, le marteau frappe Dans la chair, rivant les clous, Comme une divine grappe Que l’on presse sous les coups ! De ses mains, le Sang s’écoule, De ses mains qui, si souvent, Ont béni d’immenses foules Et guéri tant de souffrants. 12ème station - Jésus meurt sur la croix Your browser does not support the audio element. Voici donc l’instant suprême, Qu’il attend depuis toujours, De prouver à ceux qu’il aime, Jusqu’où va son grand amour ! Embrassant la terre entière, Ses deux bras sont étendus Il appelle tous ses frères Et Il meurt pour leur salut. 13ème station - Jésus est déposé de la croix Your browser does not support the audio element. En vos bras, quand on vous livre Votre Fils inanimé, Vous lisez comme en un livre Sur son corps tous nos péchés ! Dites-nous, ô tendre Mère, Tout ce que vous avez vu Gravez en nos coeurs de pierre Les blessures de Jésus ! 14ème station - Jésus est mis dans le sépulcre Your browser does not support the audio element. L’ennemi de votre gloire Peut sourire il est vainqueur ; Et pourtant votre victoire Est certaine, ô mon Sauveur ! Malgré la nuit de la tombe, Le linceul sur votre Corps, Aujourd’hui l’enfer succombe Vous avez vaincu la mort ! 5Paroisses 6Prêtres 483Sacrements/An 1245Paroissiens Intentions de prière Déposez une intention de prière. En poursuivant votre navigation, vous acceptez que Paroisses de Bondy et Les Pavillons-sous-Bois dépose et accède à des cookies pour le traitement de données vous concernant, ainsi vous pouvez accepter ces cookies en cliquant sur Accepter » ou cliquer sur Paramétrer » pour gérer vos préférences. IntroductionLes textes des méditations sur les quatorze stations du rite de la Via Crucis de cette année ont été écrits par quinze jeunes, âgés de 16 à 27 ans. Il y a donc deux principales nouveautés la première n’a pas son pareil dans les éditions du passé et concerne l’âge des auteurs, jeunes et adolescents neuf d’entre eux sont étudiants au lycée de Rome Pilo Albertelli ; la seconde consiste dans la dimension chorale » de ce travail, symphonie à plusieurs voix, aux tonalités et aux timbres divers. Ce ne sont pas les jeunes » qui existent, mais Valerio, Maria, Margherita, Francesco, Chiara, Greta…Avec l’enthousiasme typique de leur âge, ils ont accepté le défi qui a été proposé par le pape au cours de cette année 2018, dédiée en général aux jeunes générations. Ils l’ont fait avec une méthode précise. Ils se sont réunis autour d’une table et ils ont lu les textes de la Passion du Christ selon les quatre Évangiles. Par conséquent, ils se sont mis devant la scène de la Via Crucis et ils l’ont vue ». Après la lecture, respectant le temps nécessaire, chacun des jeunes s’est exprimé en disant quelle particularité de la scène l’avait frappé. Et ainsi il a été plus simple et naturel d’assigner chaque mots-clés, trois verbes, marquent le développement de ces textes surtout, comme on l’a déjà relevé, voir, puis rencontrer, enfin, on est jeune, on veut voir, voir le monde, tout voir. La scène du Vendredi Saint est puissante, même dans son atrocité la voir peut pousser à la répulsion ou bien à la miséricorde et donc, à aller à la rencontre. Justement comme fait Jésus dans l’Évangile, tous les jours, et aussi en ce jour-là, le dernier. Il rencontre Pilate, Hérode, les prêtres, les gardes, sa mère, le Cyrénéen, les femmes de Jérusalem, les deux larrons, ses derniers compagnons de route. Quand on est jeune, chaque jour donne l’occasion de rencontrer quelqu’un et chaque rencontre est nouvelle, surprenante. On vieillit quand on ne veut plus voir personne, quand la peur qui renferme l’emporte sur l’ouverture confiante. Peur de changer, parce que rencontrer veut dire changer, être prêt à se remettre en chemin avec des yeux nouveaux. Voir et rencontrer pousse enfin à prier parce que la vue et la rencontre engendrent la miséricorde, même dans un monde qui semble dépourvu de piété et, en un jour comme celui-ci, abandonné à la colère insensée, à la lâcheté et à la paresse distraite des si nous suivons Jésus par le cœur, à travers aussi le mystérieux chemin de la Croix, le courage et la confiance peuvent alors renaître et, après avoir vu et nous être ouverts à la rencontre, nous ferons l’expérience de la grâce de prier, non plus seuls, mais station Jésus est condamné à mortDe l’Évangile selon Luc Lc23, 22-25 Pour la troisième fois, il leur dit Quel mal a donc fait cet homme ? Je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. » Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient. Alors Pilate décida de satisfaire leur requête. Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon te vois, Jésus, devant le gouverneur, qui par trois fois tente de s’opposer à la volonté du peuple et à la fin, choisit de ne pas choisir, devant la foule qui, interrogée par trois fois, décide toujours contre toi. La foule, c’est-à-dire tout le monde, c’est-à-dire personne. Caché dans la masse, l’homme perd sa personnalité, il est la voix de milliers d’autres voix. Avant de te renier, il se renie lui-même, éparpillant sa propre responsabilité dans celle, fluctuante, de la multitude sans visage. Pourtant il est responsable. Égaré par des meneurs, par le mal qui se propage avec une voix sournoise et assourdissante, c’est l’homme qui te nous sommes horrifiés devant une telle injustice, et nous voudrions nous en démarquer. Mais, en faisant ainsi nous oublions toutes les fois où nous, les premiers, avons choisi de sauver Barabbas au lieu de toi. Quand notre oreille a été sourde à l’appel du Bien, quand nous avons préféré ne pas voir l’injustice devant cette place bondée, il aurait été suffisant qu’un seul cœur doute, qu’une seule voix s’élève contre les mille voix du mal. Chaque fois que la vie nous placera devant un choix, rappelons-nous cette place et cette erreur. Permettons à nos cœurs de douter et imposons à notre voix de s’ te prie, Seigneur, veille sur nos choix,éclaire-les de ta lumière,cultive en nous la capacité à nous interroger seul le Mal ne doute arbres qui enfoncent leurs racines dans la terre,s’ils sont arrosés par le Mal, se dessèchent,mais tu as placé nos racines dans le Cielet les feuillages sur la terre pour te reconnaître et te noster…Deuxième station Jésus est chargé de la croixDe l’Évangile selon Marc Mc8, 34-35 Appelant la foule avec ses disciples, [Jésus] leur dit Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera ».Je te vois, Jésus, couronné d’épines, tandis que tu accueilles ta croix. Tu l’accueilles, comme tu as toujours accueilli tout et tous. Ils te chargent du bois, pesant, rugueux, mais tu ne te rebelles pas, tu ne rejettes pas cet instrument de torture injuste et ignoble. Tu le prends sur toi et tu commences à marcher en le portant sur tes épaules. Combien de foisne me suis-je pas rebellé et mis en colère contre les tâches que j’ai reçues, que j’ai perçu comme pesantes ou injustes. Tu ne fais pas ainsi. Tu as seulement quelques années de plus que moi, aujourd’hui on dirait que tu es encore jeune, mais tu es docile, et tu prends au sérieux ce que la vie t’offre, chaque occasion qui se présente à toi, comme si tu voulais aller au fond des choses et découvrir qu’il y a toujours quelque chose de plus que ce qui apparaît, un sens caché et surprenant. Grâce à toi, je comprends que c’est une croix de salut et de libération, croix de soutien face à l’obstacle, joug léger, fardeau qui ne surcharge scandale de la mort du Fils de Dieu, mort de pécheur, mort de malfaiteur, naît la grâce de redécouvrir dans la douleur la résurrection, dans la souffrance ta gloire, dans l’angoisse ton salut. La croix elle-même, symbole pour l’homme d’humiliation et de douleur, se révèle maintenant, par la grâce de ton sacrifice, comme une promesse de chaque mort resurgira la vie et dans toute obscurité resplendira la lumière. Et nous pouvons nous exclamer Salut ô croix, unique espérance ! ».Je te prie, Seigneur, fais qu’à la lumière de la Croix, symbole de notre foi,nous puissions accepter nos souffrances et, illuminés par ton amour,embrasser nos croix rendues glorieuses par ta mort et ta la grâce de regarder nos histoireset de redécouvrir en elles ton amour pour noster…Troisième station Jésus tombe pour la première foisDu livre du prophète Isaïe Is 53, 4 En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, te vois, Jésus, souffrant tandis que tu parcours le chemin vers le Calvaire, chargé de notre péché. Et je te vois tomber, les mains et les genoux à terre, douloureux. Avec quelle humilité es-tu tombé ! Quelle humiliation subis-tu en ce moment ! Ta nature de vrai homme se voit clairement en ce fragment de ta vie. La croix que tu portes est lourde ; tu aurais besoin d’aide, mais quand tu tombes à terre, personne ne te secourt, bien plus, les hommes se moquent de toi, ils rient devant l’image d’un Dieu qui tombe. Peut-être sont-ils déçus, peut-être se sont-ils fait une fausse idée de toi. Parfois nous pensons qu’avoir foi en toi signifie ne jamais tomber dans la vie. Avec toi, je tombe, moi aussi, et avec moi, mes idées, celles que j’avais sur toi comme elles étaient fragiles !Je te vois, Jésus, qui serre les dents et, complètement abandonné à l’amour du Père, tu te relèves et tu reprends ton chemin. Avec ces premiers pas vers la croix, si titubant, Jésus, tu me rappelles un enfant qui fait ses premiers pas vers la vie et perd l’équilibre et tombe et pleure, mais continue ensuite. Il se confie aux mains de ses parents et ne s’arrête pas ; il a peur mais il avance, parce qu’à la peur s’ajoute la ton courage, tu nous enseignes que les échecs et les chutes ne doivent jamais arrêter notre chemin et que nous avons toujours un choix nous rendre ou nous relever avec te prie, Seigneur, réveille en nous, les jeunes,le courage de nous relever après chaque chutecomme tu l’as fait sur le chemin du te prie, fais que nous sachions toujours apprécierle don très grand et précieux de la vieet que les échecs et les chutesne soient jamais un motif pour la rejeter,conscients que si nous nous confions à toinous pouvons nous releveret trouver la force d’avancer, noster…Quatrième station Jésus rencontre sa mèreDe l’Évangile selon LucLc 2, 34-35 Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre ».Je te vois, Jésus, quand tu rencontres ta mère. Marie est là, elle marche dans la rue pleine de monde, il y a beaucoup de personnes à côté d’elle. L’unique chose qui la distingue des autres est le fait qu’elle est là pour accompagner son fils. Une situation qui se vérifie quotidiennement les mamans accompagnent leurs enfants à l’école, ou chez le médecin, ou les amènent avec elles au travail. Mais Marie se distingue des autres mamans elle accompagne son fils qui va mourir. Voir son propre fils mourir est le pire destin que l’on puisse souhaiter à une personne, le plus contre nature ; encore plus atroce si le fils, innocent, va mourir par les mains de la justice. Quelle scène contre nature et injuste devant mes yeux ! Ma mère m’a éduqué au sens de la justice et à avoir confiance en la vie, mais ce que mes yeux voient aujourd’hui n’a rien de cela, est privé de sens et plein de te vois, Marie, tandis que tu regardes ton pauvre enfant il a les marques de la flagellation sur le dos et il est contraint de porter le poids de la croix, probablement il tombera bientôt sous elle en raison de la fatigue. Pourtant tu savais que, tôt ou tard, cela arriverait, cela t’avait été prophétisé, mais à présent ce qui est arrivé est tout différent ; et c’est toujours ainsi, nous sommes toujours démunis devant la vie, devant sa cruauté. Marie, à présent tu es triste, comme le serait n’importe quelle femme à ta place, mais tu n’es pas désespérée. Tes yeux ne sont pas éteints, ils ne regardent pas dans le vide, tu ne marches pas la tête basse. Tu es resplendissante, même dans ta tristesse, parce que tu as l’espérance, tu sais que le voyage de ton fils ne sera pas un aller simple et tu sais, tu le sens comme seules les mamans le sentent, que tu le reverras te prie, Seigneur aide-nousà tenir toujours présent l’exemple de Marie,qui a accepté la mort de son filscomme un grand mystère de à agir avec le regard tourné vers le bien des autreset à mourir dans l’espérance de la résurrectionet avec la conscience de n’être jamais seuls,ni abandonnés de Dieu, ni de Marie,mère bonne qui a toujours à cœur ses noster…Cinquième station Simon de Cyrène aide Jésus à porter la croixDe l’Évangile selon Luc Lc 23, 26 Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière te vois, Jésus, écrasé sous le poids de la croix. Je vois que tu n’y arrives pas tout seul ; en ce moment même de l’effort le plus grand, tu es resté seul, ceux qui se disaient tes amis ne sont pas là Judas t’a trahi, Pierre t’a renié, les autres t’ont abandonné. Mais voici une rencontre imprévue, quelqu’un, un homme quelconque, qui peut-être avait entendu parler de toi et pourtant ne t’avait pas suivi, et au contraire à présent est là, à tes côtés, épaule contre épaule, à partager ton joug. Il s’appelle Simon et c’est un étranger qui vient de loin, de Cyrène. Pour lui aujourd’hui un imprévu, qui se révèle une sont infinies les rencontres et les heurts que nous vivons chaque jour, surtout nous les jeunes qui entrons continuellement en contact avec des réalités nouvelles, des personnes nouvelles. Et c’est dans la rencontre inattendue, dans l’incident, dans la surprise qui désoriente qu’est cachée l’opportunité d’aimer, de découvrir le meilleur dans le prochain, même quand il nous semble nous nous sentons comme toi, Jésus, abandonnés de ceux que nous croyions être nos amis, sous un poids qui nous écrase. Mais nous ne devons pas oublier qu’il y a un Simon de Cyrène prêt à prendre notre croix. Nous ne devons pas oublier que nous ne sommes pas seuls, et de cette conscience nous pouvons tirer la force de nous charger de la croix de celui qui est à nos te vois, Jésus maintenant il semble que tu éprouves un peu de soulagement, tu réussis un instant à respirer à présent que tu n’es plus seul. Et je vois Simon qui sait s’il a fait l’expérience que ton joug est léger, qui sait s’il se rend compte de ce que signifie cet imprévu dans sa je te prie afin que chacun de nouspuisse trouver le courage d’être comme le Cyrénéen,qui prend la croix et suit tes chacun de nous soit assez humble et fortpour se charger de la croix de ceux que nous que, quand nous nous sentons seuls,nous puissions reconnaître sur notre route un Simon de Cyrènequi s’arrête et se charge de notre de savoir chercher le meilleur dans chaque personne,d’être ouverts à chaque rencontre même dans la te prie afin que chacun de nouspuisse à l’improviste se découvrir à tes noster…Sixième station Véronique essuie le visage de JésusDu livre du prophète Isaïe Is 53, 2-3 Il était sans apparence ni beauté qui attire nos regards, son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons méprisé, compté pour te vois, Jésus, misérable, presque méconnaissable, traité comme le dernier des hommes. Tu marches péniblement vers ta mort le visage ensanglanté et défiguré, et cependant, comme toujours, doux et humble, tourné vers le ciel. Une femme se fraye un chemin à travers la foule pour voir de près ton visage qui, peut-être, avait tant de fois parlé à son âme, et qu’elle avait aimé. Elle le voit souffrant et elle veut le soulager. Ils ne la laissent pas passer, ils sont trop nombreux, et armés. Mais tout cela n’a pas d’importance pour elle ; elle est déterminée à te rejoindre et elle parvient, un moment, à te toucher, à te caresser avec son voile. Sa force est la force de la tendresse. Vos regards se croisent un instant, le visage dans le visage de l’ femme, Véronique, dont nous ne savons rien, dont nous ne connaissons pas l’histoire, gagne le paradis par un simple geste de charité. Elle s’approche de toi, elle observe ton visage torturé et elle l’aime plus encore qu’avant. Véronique ne s’arrête pas aux apparences qui sont si importantes aujourd’hui dans notre société d’images. Mais elle aime inconditionnellement un visage laid, pas soigné, pas maquillé et imparfait. Ce visage, ton visage, Jésus, montre dans son imperfection même la perfection de ton amour pour te prie, Jésus, donne-moi la forcede m’approcher des autres personnes, de toute personne,jeune ou âgée, pauvre ou riche, qui m’est chère ou qui m’est inconnue,et de voir en ces visages ton à ne pas tarderà secourir le prochain chez qui tu demeures,comme Véronique a accouru vers toi sur le chemin du noster…Septième station Jésus tombe pour la deuxième foisDu livre du prophète IsaïeIs 53, Arrêté puis jugé, il a été supprimé. Qui donc s’est inquiété de son sort ? Il a été retranché de la terre des vivants, frappé à mort pour les révoltes de son peuple. … Broyé par la souffrance, il a plu au te vois, Jésus, tomber de nouveau devant mes yeux. En tombant encore tu me montres que tu es un homme, un homme véritable. Et je vois que tu te relèves de nouveau, plus décidé qu’avant. Tu ne te relèves pas avec orgueil ; il n’y a pas d’orgueil dans ton regard, il y a de l’amour. Et en poursuivant ta marche, en te relevant après chaque chute, tu annonces ta résurrection, tu montres que tu es prêt à charger une fois encore et pour toujours, sur tes épaules sanglantes le poids du péché de l’ tombant encore tu nous as donné un message clair d’humilité ; tu es tombé à terre, sur cet humus dont nous, les humains, sommes nés. Nous sommes terre, nous sommes boue, nous ne sommes rien comparés à toi. Mais tu as voulu devenir comme nous, et maintenant tu te montres proche de nous, avec nos propres peines, nos propres faiblesses, la même sueur à notre front. Maintenant toi aussi, en ce vendredi, comme il nous arrive à nous aussi, tu es prostré de douleur. Mais tu as la force de continuer, tu n’as pas peur des difficultés que tu peux rencontrer, et tu sais qu’à la fin des peines il y a le paradis ; tu te relèves, justement, pour t’y rendre, pour nous ouvrir les portes de ton Royaume. Tu es un Roi étrange, un roi dans la suis pris de vertige nous ne sommes pas dignes de comparer nos peines et nos chutes aux tiennes. Les tiennes sont un sacrifice, le sacrifice le plus grand que mes yeux et que toute l’histoire ne pourront jamais te prie, Seigneur, fais que nous soyons prêts à nous relever après être tombés,que nous puissions apprendre quelque chose de nos que, lorsqu’il nous arrive de nous tromper et de tomber,si nous sommes avec toi et que nous serrons ta main,nous pouvons apprendre et nous que nous, les jeunes, puissions porter à tous ton message d’humilitéet que les générations à venir ouvrent les yeux sur toiet sachent comprendre ton à aider celui qui souffre et tombe à côté de nous,à essuyer sa sueur et à tendre la main pour le remettre noster…Huitième station Jésus rencontre les femmes de JérusalemDe l’Évangile selon Luc Lc 23, 27-31 Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se tourna et leur dit Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi. Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l’on dira “Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !” Alors on dira aux montagnes “Tombez sur nous”, et aux collines “Cachez nous”. Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »Je te vois et je t’écoute, Jésus, alors que tu parles aux femmes que tu rencontres sur ta route vers la mort. Durant toutes tes journées tu es passé en rencontrant beaucoup de personnes, tu es allé à la rencontre et tu as parlé avec tous. Maintenant tu parles avec les femmes de Jérusalem qui te voient et qui pleurent. Je suis moi aussi l’une de ces femmes. Mais toi, Jésus, dans ton avertissement, tu utilises des mots qui me touchent, ce sont des paroles concrètes et directes. À première vue elles peuvent sembler dures et sévères, parce qu’elles sont franches. Aujourd’hui nous sommes en effet habitués à un monde de paroles tortueuses. Une froide hypocrisie voile et filtre ce que nous voulons réellement dire ; on évite de plus en plus les mises en garde, on préfère laisser l’autre à son destin, ne prenant pas la peine de le solliciter pour son que toi, Jésus, tu parles aux femmes comme un père, même en les réprimandant ; tes paroles sont des paroles de vérité, elles sont immédiates avec pour seul but la correction, non pas le jugement. C’est un langage différent du nôtre, tu parles toujours avec humilité et tu parviens droit au cette rencontre, la dernière avant la croix, une fois encore ton amour apparaît sans mesure envers les derniers et les exclus. En effet, les femmes à cette époque n’étaient pas considérées comme dignes d’être sollicitées, alors que toi, dans ta gentillesse, tu es vraiment te prie, Seigneur, fais que moi,avec les femmes et les hommes de ce monde,nous puissions devenir toujours plus charitablesvis-à-vis de ceux qui sont dans le besoin, comme toi tu as la force d’aller à contre-courantet d’entrer en contact authentique avec les autres,en jetant des ponts et en évitant de nous enfermer dans l’égoïsmequi nous conduit à la solitude du noster…Neuvième station Jésus tombe pour la troisième foisDu livre du prophète Isaïe Is 53, 5-6 C’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui par ses blessures nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous te vois, Jésus, alors que tu tombes pour la troisième fois. Deux fois déjà tu es tombé et deux fois tu t’es relevé. Il n’y a plus de limites à ta fatigue et à ta douleur, tu sembles désormais définitivement vaincu dans cette troisième et dernière chute. Combien de fois, dans la vie de tous les jours, il nous arrive de tomber ! Nous tombons si souvent que nous ne savons plus combien de fois, mais nous espérons toujours que chaque chute sera la dernière, car il faut le courage de l’espérance pour faire face à la souffrance. Quand quelqu’un tombe si souvent, à la fin les forces disparaissent et l’espérance s’évanouit m’imagine près de toi, Jésus, sur le parcours qui te conduit à la mort. Il est difficile de penser que tu es le Fils de Dieu en personne. Quelqu’un a déjà essayé de t’aider mais tu es maintenant épuisé, tu es arrêté, paralysé et il semble que tu ne parviendras plus à continuer. Mais voilà que, soudain, je vois que tu te relèves, tu redresses les jambes et le dos, autant qu’il est possible avec une croix sur les épaules, et tu recommences à marcher. Oui, tu marches vers la mort, mais tu veux le faire jusqu’au bout. C’est peut-être ça l’amour. Ce que je comprends c’est que le nombre de nos chutes n’a pas d’importance. Il y aura toujours la dernière, peut-être la pire, l’épreuve la plus terrible dans laquelle nous sommes appelés à trouver la force pour arriver au bout du chemin. Pour Jésus, la fin est la crucifixion, l’absurdité de la mort, mais qui révèle un sens plus profond, un but plus haut, celui de nous sauver te prie, Seigneur, donne-nous chaque jourle courage pour continuer sur notre que nous accueillions jusqu’au boutl’espérance et l’amour que tu nous as tous puissent faire face aux défis de la vieavec la force et la foi avec lesquelles tu as vécules derniers moments de ton cheminvers la mort sur la noster…Dixième station Jésus est dépouillé de ses vêtementsDe l’Évangile selon Jean Jn 19, 23 Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une seule pièce de haut en te vois, Jésus, nu, comme je ne t’ai jamais vu. Ils t’ont privé de tes vêtements, Jésus, et ils se les ont tirés au sort. Aux yeux de ces hommes, tu as perdu le seul lambeau de dignité qui t’était resté, le seul objet que tu avais en ta possession sur ton chemin de souffrance. À l’aube des temps, ton Père avait cousu des vêtements pour les hommes, pour les revêtir de dignité ; maintenant ce sont des hommes qui te les arrachent. Je te vois, Jésus, et je vois un jeune migrant, le corps détruit qui arrive sur une terre trop souvent cruelle, prête à lui prendre son vêtement, son seul bien, et à le vendre ; prête à le laisser comme ça avec sa seule croix, comme la tienne, avec seulement sa peau martyrisée, comme la tienne, avec seulement ses yeux remplis de souffrance, comme les il y a une chose que les hommes oublient souvent à propos de la dignité elle se trouve sous ta peau, elle fait partie de toi et sera toujours avec toi, et encore plus en cet instant, dans cette nudité avec laquelle nous naissons est la même avec laquelle la terre nous accueille au soir de la vie. D’une mère à l’autre. Et là, maintenant, sur cette colline, se trouve aussi ta mère qui te voit nu de te vois et je comprends la grandeur et la splendeur de ta dignité, de la dignité de tout homme que personne ne pourra jamais te prie, Seigneur, fais que tous, nous puissions reconnaîtrela dignité propre de notre nature,même quand nous nous retrouvons nus et seuls devant les que nous puissions toujours voir la dignité des autres,l’estimer, et veiller sur te prions de nous accorder le courage nécessairepour nous comprendre nous-mêmes au-delà de notre apparence ;et d’accepter la nudité qui nous appartient,et qui nous rappelle notre pauvreté,que tu as aimée jusqu’à donner ta vie pour noster…Onzième station Jésus est cloué sur la croixDe l’Évangile selon Luc Lc 23, 33-34 Lorsqu’ils furent arrivés au lieu-dit Le Crâne ou Calvaire, là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait Père, pardonne-leur ils ne savent pas ce qu’ils font ».Je te vois, Jésus, dépouillé de tout. Ils ont voulu te punir, toi innocent, en te clouant sur le bois de la croix. Qu’est-ce que j’aurais fait à leur place, aurais-je eu le courage de reconnaître ta vérité, et la mienne ? Tu as eu la force de supporter le poids d’une croix, de ne pas être cru, d’être condamné pour tes paroles dérangeantes. Aujourd’hui, nous ne parvenons pas à digérer une critique, comme si chaque parole était prononcée pour nous ne t’es pas non plus arrêté devant la mort, tu as profondément cru en ta mission et tu as fait confiance à ton Père. Aujourd’hui, dans le monde d’internet, nous sommes tellement conditionnés par tout ce qui circule sur les réseaux que, parfois, je doute même de mes paroles. Mais, tes paroles sont différentes, elles sont fortes dans ta faiblesse. Tu nous as pardonné, tu n’as pas gardé de rancune, tu as enseigné à tendre l’autre joue et tu es allé jusqu’au sacrifice total de ta regarde autour de moi et je vois des yeux fixés sur l’écran du téléphone, occupés sur les réseaux sociaux à épingler toutes les erreurs des autres sans possibilité de pardon. Des hommes qui, sous le coup de la colère, crient se détester pour les motifs les plus regarde tes blessures et je suis conscient, maintenant, que je n’aurais pas eu ta force. Mais je suis assise ici à tes pieds, et je me dépouille moi aussi de toute hésitation, je me lève de terre pour pouvoir être plus proche de toi, ne serait-ce que de quelques te prie, Seigneur, fais que devant le bien,je puisse avoir la promptitude pour le reconnaître ;Fais que devant une injustice, je puisse avoirle courage de prendre en main ma vie et d’agir différemment ;fais que je puisse me libérer de toutes les peursqui, comme des clous, me paralysent et me tiennent éloignéede la vie que tu as espérée et préparée pour noster…Douzième station Jésus meurt sur la croixDe l’Évangile selon Luc Lc 23, 44-47 C’était déjà environ la sixième heure c’est-à-dire midi ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure, car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu. Alors Jésus poussa un grand cri Père, entre tes mains je remets mon esprit ». Et après avoir dit cela, il expira. À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu "Celui-ci était réellement un homme juste ».Je te vois, Jésus, et cette fois je ne voudrais pas te voir. Tu vas mourir. Tu étais beau à regarder quand tu parlais aux foules, mais maintenant tout est fini. Et, je ne veux pas voir la fin ; tant de fois j’ai tourné le regard de l’autre côté, je me suis presque habitué à fuir la souffrance et la mort, je me suis cri sur la croix est fort, déchirant nous n’étions pas préparés à tant de souffrance, nous ne le sommes pas, nous ne le serons jamais. Nous fuyons d’instinct, en proie à la panique, face à la mort et à la souffrance, nous les refusons, nous préférons regarder ailleurs ou fermer les yeux. Au contraire, toi, tu restes là sur la croix, tu nous attends les bras ouverts, en nous ouvrant les un grand mystère, Jésus tu nous aimes en mourant, en étant abandonné, en donnant ton esprit, en accomplissant la volonté du Père, en te retirant. Tu restes sur la croix tout simplement. Tu n’essaies pas d’expliquer le mystère de la mort ; dans l’accomplissement de toutes choses, tu fais davantage tu l’as traversé avec tout ton corps et tout ton esprit. Un grand mystère, qui continue à nous interroger et à nous inquiéter ; il nous défie, il nous invite à ouvrir les yeux, à savoir voir ton amour même dans la mort, ou mieux à partir vraiment de la mort. C’est là que tu nous as aimés dans notre condition la plus vraie, incontournable et inévitable. C’est là que nous saisissons, bien que ce soit encore de manière imparfaite, ta présence vivante et authentique. De cela, toujours, nous aurons soif de ta proximité, que tu sois Dieu avec te prie, Seigneur, ouvre mes yeux,que je te voie même dans les souffrances,dans la mort, dans la fin qui n’est pas la vraie mon indifférence avec ta croix, secoue ma toujours avec ton mystère bouleversant,qui dépasse la mort et donne la noster…Treizième station Jésus est descendu de la croixDe l’Évangile selon Jean Jn 19, 38-40 Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les te vois, Jésus, encore, là, sur la croix. Un homme en chair et en os, avec ses fragilités, avec ses peurs. Comme tu as souffert ! C’est une scène insoutenable, peut-être justement parce qu’elle est empreinte d’humanité c’est cela le mot-clef, la marque de ton chemin, jalonné de souffrance et de fatigue. Précisément cette humanité que nous oublions souvent de reconnaître en toi et de chercher en nous-mêmes et dans les autres, trop absorbés par une vie qui appuie sur l’accélérateur, aveugles et sourds face aux difficultés et aux souffrances des te vois, Jésus maintenant tu n’es plus là, sur la croix ; tu es retourné là d’où tu es venu, étendu sur le sein de la terre, sur le sein de ta mère. Maintenant, la souffrance est passée, elle a disparu. C’est l’heure de la compassion. Dans ton corps sans vie retentit la force avec laquelle tu as affronté la souffrance ; le sens que tu as réussi à lui donner se reflète dans les yeux de celui qui est encore là et qui est resté à tes côtés et qui toujours le restera dans l’amour, donné et reçu. S’ouvre pour toi, pour nous, une nouvelle vie, celle-là céleste, sous le signe de ce qui résiste et n’est pas brisé par la mort l’amour. Tu es là, avec nous, à chaque instant, à chaque pas, à chaque hésitation, à chaque obscurité. Alors que l’ombre du sépulcre s’étend sur ton corps gisant entre les bras de ta mère, je te vois et j’ai peur mais je ne désespère pas, j’ai confiance que la lumière, ta lumière, resplendira de te prie, Seigneur,fais que, en nous, soit toujours vive l’espérance,la foi en ton amour nous puissions maintenir toujours vivant et ouvertle regard vers le salut éternel,et que nous réussissions à trouver repos et paix sur notre noster…Quatorzième station Jésus est déposé dans le sépulcreDe l’Évangile selon Jean Jn19, 41-42 À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne. À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent ne te vois plus, Jésus, maintenant il fait nuit. De longues ombres tombent des collines, et les lanternes du Sabbat foisonnent à Jérusalem, hors des maisons et dans les chambres. Elles frappent aux portes du ciel, fermé et impénétrable pour qui est une telle solitude ? Qui peut dormir dans une telle nuit ? La ville résonne des pleurs des enfants, des chants de leurs mères, des patrouilles des soldats ce jour meurt, et seul tu t’es endormi. Tu dors ? Et sur quel lit ? Quelle couverture te cache au monde ?De loin, Joseph d’Arimathie a suivi tes pas, et maintenant sur la pointe des pieds, il t’accompagne dans ton sommeil, il te soustrait aux regards des indignés et des méchants. Un linceul enveloppe ton corps froid, éponge le sang et la sueur et les larmes. De la croix tu tombes, mais avec légèreté, Joseph te hisse sur ses épaules, mais tu es léger tu ne portes pas le poids de la mort, ni de la haine, ni de la rancœur. Tu dors comme lorsque tu étais enveloppé dans la paille tiède et qu’un autre Joseph te tenait dans ses bras. Comme à l’époque il n’y avait pas de place pour toi, maintenant tu n’as rien où poser la tête mais sur le Calvaire, sur la dure tête du monde, là-bas s’élève un jardin où personne encore n’a été es-tu allé Jésus ? Où es-tu descendu, si ce n’est dans les profondeurs ? Où, si ce n’est dans cet endroit encore vierge, dans la prison la plus étroite ? Tu es pris dans nos propres pièges, tu es emprisonné dans notre propre tristesse comme nous tu as cheminé sur la terre, et maintenant sous la terre, comme nous, tu prends voudrais courir loin, mais tu es au-dedans de moi ; je n’ai pas à sortir à ta recherche, parce que tu frappes à ma te prie, Seigneur, toi qui ne t’es pas manifesté dans la gloiremais dans le silence d’une nuit qui ne regardes pas la surface, mais qui vois dans le secretet qui entres dans les profondeurs,des profondeurs écoute notre voix fais que, fatigués, nous puissions nous reposer en toi,reconnaître en toi notre nature,voir dans l’amour de ton visage endorminotre beauté noster… Chemin de croix, chemin de gloire Pour visualiser la croix coloriée, survoler l'image Passion Résurrection Références liturgiques Cette proposition de Chemin de Croix aidera les enfants mais aussi les adultes à préparer et vivre une célébration du Vendredi Saint. Pour mieux s’imprégner de l’histoire et des évolutions des chemins de croix, on peut se reporter au site du cybercuré diocèse de Nanterre Le récit retenu pour ce chemin de croix est tiré des quatre Evangiles, sachant que Axes et visées théologiques Seigneur Jésus Tu as été enchaîné et tu nous libères Tu t’es abaissé et tu nous élèves Tu t’es humilié et tu nous relèves Tu as été couronné d’épines et tu nous fais rois Tu fus dépouillé de tes vêtements et tu nous en revêts Tu es mort et tu nous fais vivre Tu fus mis au tombeau et tu nous réveilles Tu es ressuscité dans la gloire et tu nous donnes la joie. Tu t’es élevé au ciel et tu nous y emportes. Liturgie maronite Ce que nous attendons des participants Qu’ils mémorisent dans leur cœur et leur intelligence ces récits. Qu’ils fassent des rapprochements avec d’autres récits bibliques prophétiques ou évangéliques, avec la liturgie, avec leur existence d’aujourd’hui. Il est important de faire mémoire de » pour ancrer notre foi dans la Parole de Dieu. Il est important de rendre grâce pour son actualisation aujourd’hui. C’est la trame de chaque Eucharistie. Qu’ils passent du sens littéral et historique aux sens spirituels, pour hier et aujourd’hui. Qu’ils nourrissent, vivifient leur prière par la méditation et la contemplation. La vraie miséricorde qui est dans les cieux cf Ps 35,6, c'est le Christ notre Seigneur. Qu'elle est douce et qu'elle est bonne, elle qui, sans que personne la cherche, est descendue spontanément des cieux et s'est abaissée pour nous relever... Le Christ nous a promis d'être avec nous jusqu'à l'accomplissement du temps, comme il le dit lui-même dans l'Evangile Voici que je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde » Mt 28,20. Voyez sa bonté, mes frères ; il est déjà au ciel à la droite de Père, et il veut bien peiner encore avec nous sur la terre. Avec nous, il veut avoir faim et soif, avec nous il veut souffrir, avec nous être un étranger, il ne refuse même pas de mourir et d'être emprisonné avec nous Mt 25,35s... Voyez quel est pour nous son amour dans son indicible tendresse, il veut souffrir en nous tous ces maux. Oui, la vraie miséricorde venue du ciel, c'est-à-dire notre Christ Seigneur, t'a créé alors que tu n'existais pas, il t'a cherché alors que tu étais perdu, il t'a racheté alors que tu étais vendu... Et maintenant encore, c'est tous les jours que le Christ daigne s'incorporer à l'humanité ; mais hélas, tous les hommes n'acceptent pas d'ouvrir la porte de leur cœur. » St Césaire d’Arles Déroulement de la Rencontre Objectif Fabriquer des croix qui fassent jouer des harmoniques entre chaque station et d’autres textes, ou avec la liturgie. Matériel proposé pour chacune des 14 ou 15 croix Pour imprimer les dessins des stations, cliquer pour obtenir les PDF prêts à être imprimer pour ceux qui désirent une plus grande taille pour le chemin de croix et ne disposent pas d'imprimante en A3, l'impression peut se faire en A4 que l'on agrandit ensuite sur un photocopieur A4 vers A3 Déroulement de l’activité Réalisation d’une croix en petit groupe Pour visualiser la croix coloriée, survoler l'image

les 14 stations du chemin de croix en image